L’édition de vos photos, un processus thérapeuthique.
Il y a un certain nombre de photographes dans l’industrie qui déteste absolument le processus de la retouche, mais qui adore seulement la prise de la photo. En vérité, plus vous êtes expérimenté, plus la retouche photographique peu s’apparenter à un processus thérapeutique. Plusieurs photographes considèrent que travailler dans la chambre noire est similaire à une thérapie, en raison de l’expérience sensorielle. Bien que vous n’inhaliez plus des produits chimiques, travailler dans la chambre noire numérique peut vraiment faire partie intégrante d’un processus méditatif et même thérapeutique.
Comment s’y préparer. Tout d’abord, si vous modifiez vos photos, vous ne devriez pas le faire pendant que vous êtes sous l’emprise du stress. Vous devriez vous asseoir, et acceptez la responsabilité que c’est à VOUS et à personne d’autre de faire de ces images finales des oeuvres photographiques. Donc vous devriez vous donner suffisamment de temps pour ce processus en chambre noire numérique. J’aime éditer le soir ou une nuit de fin de semaine si je n’ai pas de plan particulier pour le lendemain. Donc je m’oblige parfois à prendre mon catalogue venant de mon logiciel Lightroom, de le parcourir et de commencer à expérimenter l’édition de mes photos. Entre la prise de vue et l’édition de mes photographies, je laisse toujours un délai de minmum 5 jours pour avoir un certain recul.
La chose la plus importante que vous devez savoir; l’édition prend du temps et de la patience. Mais plus que tout, vous devez aimer cette étape, et ce, suffisamment pour vouloir vous soucier de procéder à une édition complète, peu importe le temps qu’il vous faudra. Si vous ne le faites pas, alors vous feriez mieux de vous assurer que vos photos seront parfaites dès la prise de vue. mais cela n’arrive pratiquement jamais.
L’humeur et le décor. C’est incroyablement important que vous soyez à l’aise. Pour débuter, si vous n’êtes pas dans une chaise confortable, alors cela ne fonctionnera pas. Je procède toujours de la même façon; je choisis une musique venant d’un artiste que j’aime beaucoup, et je passe à l’étape d’édition dans un climat que j’ai instauré et qui est favorable au processus d’édition.
Le triage. À mon avis, la partie la plus douloureuse du processus d’édition est le triage. À mes débuts, lorsque je travaillais avec Lightroom, je me posais deux questions très fondamentales:
- Cette image a-t-elle un sens pour moi?
- Est-il possible d’en faire quelque chose de beau avec un minimum de travail?
Si la réponse à ces deux questions est «oui», alors je garde cette photo. Si la réponse est « non », elle est supprimée de mon catalogue. Dans Lightromm, je marque les images que je garde avec un drapeau blanc et celles que je supprime avec drapeau noir. Ensuite, quand vient le temps de l’édition, un tris est déjà opéré entre celles qui seront gardées et celles qui seront rejetées. Les images prises dans des endroits similaires sont regroupées et sélectionnées. Je fais toutes les modifications que je veux, puis je passe à l’étape d’édition avec plus de précision. C’est assez simple.
L’expérimentation. Parfois, ce que j’aime vraiment faire est d’expérimenter. Certes, il est plus facile de le faire dans Lightroom avec la quantité infinie de presets disponibles. Mais souvent, j’aime tout faire moi-même. Ceci rend simplement le processus non seulement amusant, mais aussi expérimental.
En conclusion. Tout cela peut se faire uniquement si vous êtes vraiment motivé par l’édition de vos photos. Peu importe le temps que vous accordez à cette étape, sachez que l’édition doit devenir pour vous un processus thérapeutique; en ce sens que vous vous trouvez plongé dans un état qui s’apparente à une méditation. Si pour vous l’édition est une étape désagréable, vous feriez bien de reconsidérer votre statut de photographe, car l’un ne va pas sans l’autre !
Bel article, j’ai pris goût à le lire et je rejoins complètement l’idée
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