Racontez des histoires en photo, ne comptez pas vos pixels.
Il est clair que de nombreux photographes amateurs se trompent de combat, en recherchant sans cesse : quel serait le meilleur capteur, le meilleur objectif, ou le meilleur boîtier qui leur permettrait de ramener de meilleures photos… Voir, quel serait le meilleur sac à dos, le meilleur pied, ou le meilleur filtre ! Ce qui parfois frise le ridicule… Mais souvent, ils ne s’interrogent sur ce qu’il conviendrait de changer dans leur pratique personnelle et dans leurs méthodes de prise de vue… Voir dans leur état d’esprit : autant de progrès, qui pourrait bien davantage changer la donne, qu’un changement de matériel.
N’accusez plus votre matériel, mais posez vous des question sur votre façon de faire. Car c’est probablement là, que vous disposez de la plus grosse marge de progression ! Dites vous que la photo, ce n’est pas obligatoirement une question de pixels, de « sujets nettes », ou de « hautes lumières surexposées »…
Mais que la photo, ce sont surtout des « histoires » qu’il s’agit de « raconter », ou simplement « d’évoquer »… Un exemple : si vous vous baladez dans une ville étrangère, en vacances… Ne vous posez pas la question de comment vous allez photographier les gens. Posez-vous plutôt la question de ce que vous allez photographier dans cette ville. Peut-être cela vous donnera l’idée d’un « thème ». Un thème esthétique tournant autour d’une couleur peut-être ? Le « bleu » des villes Indiennes, ou le « rouge » des femmes. Ou un thème tournant autour d’un sujet particulier : les vendeurs de légumes, les chauffeurs de taxi, ou autre thèmes bien plus intéressants que ceux-là…
Il n’existe pas de thèmes inintéressants en fait : seulement des façons plus ou moins audacieuses de les traiter… Je vous laisse écrire dans votre tête, la seconde partie de cet article.