A la Une. Patrick Swirc
Natif de Saint-Étienne, après ses études secondaires, il étudiera la photographie en Suisse à Veuvey, qu’il quitte subitement au bout de deux années au bras d’une femme pour rejoindre Paris.
Au départ, il y a les portraits qui finiront en une de journaux comme le Monde, Telerama, Elle ou encore Vogue. Alain Benoit, directeur du célèbre magazine « Façade » sera une rencontre déterminante pour lui, toute comme la parution en une du visage de Dalida en 1981.
Âgé d’un peu plus d’un demi siècle, il peut s’enorgueillir d’avoir photographié tout le showbiz : Gainsbourg, Nina Hagen, Jagger, Johnny Depp, Deneuve, Clint Eastwood, Tarantino, Robert Downey Jr, la liste est interminable.
Abandonnant son travail de portraitiste, il s’échappe ensuite pour parcourir avec obsession des contrées lointaines. De la Corée du Nord à la Chine en passant par la Birmanie, il rapporte de ses périples des photographies, de rencontres et des histoires qu’il intègre dans ses ouvrages et notamment dans des carnets de voyage.
Aussi immédiat qu’il soit d’avoir accès à ses photos, il est moins aisé d’avoir accès au photographe. Un de ses amis le décrit de la manière suivante : « Un photographe motard aux allures de Corto Maltese avec ses rouflaquettes, ses tatouages et sa veste de marin ou de travailleur Chinois. ». Nous ne croiserons pas son regard cette fois ci. On se contentera des images (et quelle consolation!!!) en se souvenant de cette phrase Robert Bresson:
« Deux personnes qui se regardent dans les yeux ne voient pas leurs yeux mais leurs regards. »
Patrick Swirc vit et travaille à Paris.