Ma sélection Instagram #70
Envie de découvrir des comptes Instagram qui changent ? Évadez-vous avec ma sélection personnelle et originale des meilleurs comptes. Robert Mapplethorpe disait « plus vous voyez d’images, meilleur vous serez en tant que photographe ». Admirez les oeuvres des autres, c’est découvrir une nouvelle façon de penser, une perspective différente. C’est aussi diversifier ses sources d’inspiration pour son propre travail.
Il est quelqu’un de flou, qui vit ici et là, dans ses pensées, dans son monde. Il oscille dans une sorte de mélancolie heureuse. Après des études scientifiques, le photographe a rejoint l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes. En parallèle, il exerce son œil à travers le 8e art. Il photographie les manifestations de son propre monde dans la réalité. Peu importe le sujet, ou la thématique, il recherche une ambiance avant tout. Il de provoquer les choses le moins possible, de les laisser venir à lui. Il perçoit ce médium comme un outil pour exprimer ses propres états d’âme, ses propres représentations de l’univers.
Ses portraits font référence aux grands peintres hollandais ainsi qu’à ceux de la Renaissance italienne. Il pense la photographie comme un prolongement naturel de l’histoire l’art pictural. L’analogie avec la peinture se retrouve également dans la finesse et la très grande qualité de ses photographies.
Ses photographies ressemblent à des peintures, tant elles sont patiemment travaillées à coups de cire et de vernis. Elles nous plongent dans un univers suave et suranné où le temps semble suspendu. À partir de ses clichés d’origine, dont on devine qu’ils sont déjà très travaillés, l’artiste y rajoute des collages, intègre d’autres éléments et procède à des tromperies de haut vol, en reforgeant ses mises en scène avec des rajouts de peinture.
Enfin pour unifier et parachever son oeuvre, il la recouvre de patine de cire et de vernis. Mais s’il est intéressant de se plonger dans les recettes de cuisine de Kalil Vojnar, c’est pour mieux en apprécier encore le résultat. Car c’est un vrai voyage dans le temps et dans les rêves, auquel l’auteur nous convie. Et la forme et les techniques n’y sont justement pas pour rien.
Le photographe tient un journal écrit et visuel de sa vie à Londres et de la relation avec sa petite amie. Dans ce processus de création la prise de vue est réalisée sur un film Polaroid instantané Peel-apart jusqu’à épuisement de son stock, car le film n’est plus produit aujourd’hui
À chacune de ses sorties dans les rues de Montréal, Kristina Olekshy s’équipe de son boîtier argentique et de pellicules édulcorées. De jour comme de nuit, elle immortalise alors son quotidien, sublimé par le grain des images.
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