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Photographe à la Une. Maurizio Galimberti

Né en Italie en 1956, ce photographe s’est distingué principalement par ses portraits de célébrités . Son approche artistique repose largement sur l’utilisation de polaroids, qu’il assemble et superpose pour créer des mosaïques captivantes, révélant des détails intrigants de ses sujets. Cette méthode est appliquée à une variété de sujets, offrant une perspective éclatée, presque kaléidoscopique, de leur essence. Évoquant les techniques de Hockney ou les expérimentations cubistes, ses œuvres proposent souvent une vision fragmentée du monde, semblable à celle d’un insecte observant à travers des facettes. En revanche, d’autres créations se concentrent sur un détail spécifique, magnifié par la technique distinctive du polaroid.

Inspiré par les mouvements artistiques du cubisme et du futurisme, Maurizio Galimberti est un photographe dont l’œuvre est profondément associée à l’utilisation du Polaroid. Il conçoit son travail comme un collage iconographique, où des photographies s’entrelacent pour former des compositions évoquant des formes et des visages. Cette approche crée une réalité renouvelée, s’appuyant sur sa propre vision du monde et son inspiration artistique.

Le photographe apprécie aussi la photographie argentique, mais trouve que la beauté de la photographie instantanée est inégalable : lorsqu’une photo est prise, c’est une émotion qui prend vie immédiatement. Les couleurs ont une sorte de magie… c’est un amour véritable. En apprenant à utiliser le flash, à être direct dans la prise de vue, la personne réalise que la photo devient une extension de son œil.

La mosaïque a pris naissance à la fin des années 80 lorsqu’il a entamé un travail de recherche sur l’avant-garde, le Bauhaus, les mosaïques de Daniel Spoerri en noir et blanc sur lesquelles il peignait, ainsi que sur celles de Hockney et Lucas Samaras. Il se rappelle également d’une reprise célèbre de Talking Heads qui l’avait tant fasciné.

C’est vers 1985-86 que la Maurizio a décidé de se concentrer principalement sur les mosaïques, réalisant des œuvres de différentes tailles… À ce moment-là, Alan Fidler, employé chez Polaroid à Boston, lui a présenté The Collector, la boîte utilisée pour créer des portraits. Avec lui, des ajustements ont été apportés aux couleurs, et à partir de là, des recherches sur les portraits ont été entreprises, la personne étant la première à utiliser cet outil de cette manière. Au niveau de la conception, elle s’est également inspirée du futurisme de Boccioni et de ses lignes dynamiques allant du haut vers le bas, une caractéristique typique de ses portraits.

La photographie de Maurizio Galimberti va au-delà de la pure dimension technique pour embrasser une nouvelle façon de voir et de ressentir la réalité.

Pour conclure. Dans une ère de médias de masse où la photographie est devenue banale, le photographe trouve que les appareils «pauvres» mais fascinants, tels que les machines Lomography ou Polaroid, surpassent le numérique. Cette affirmation peut sembler blasphématoire, mais quiconque possède un appareil photo numérique serait défié de capturer une image en seulement 30 secondes. Une conviction émerge de cette expérience : de nombreux personnes aspirent à expérimenter et à entreprendre une quête personnelle. Pour Maurizio Galimberti, ces appareils offrent un moyen idéal d’explorer et de tracer son propre chemin dans la photographie.

Pour en savoir plus sur l’univers du photographe, je vous invite à découvrir son site internet ainsi que son compte Instagram.


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